Tout homme a droit au banquet de la vie
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Auteur d'une audacieuse campagne de cambriolages avec sa bande des Travailleurs de la nuit au début du 20ème siècle, Alexandre Marius Jacob ne courbe pas l'échine lors de son procès en 1905 : il revendique ses actes avec une finesse d'esprit et un humour qui frappent au cœur. Entre cette cinglante adresse à ses juges et les lettres envoyées à Jean Maitron puis à ses amis juste avant son suicide tranquille, près de cinquante ans se sont écoulés - dont vingt-cinq passés à endurer les fers du bagne. En nous faisant faire un bond dans le temps, ces textes choisis invitent à embrasser la vie de « l'honnête cambrioleur » : du jeune voleur révolté au vieux forain paisible, toujours anarchiste.
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