Trouve-toi une job!
Trouve-toi une job!
Petite histoire des luttes pour le droit à l'assurance-chômage
Mouvement Action-Chômage de Montréal  
Dhavernas, Jérémie (Contributions de) 
Lanctôt, Aurélie (Préface de) 
  • Éditeur : Écosociété
  • Collection : Ecosociété
  • EAN : 9782897198183
  • Code Dimedia : 000228391
  • Format : Broché
  • Thème(s) : SCIENCES HUMAINES & SOCIALES
  • Sujet(s) : Histoire - Québec / Canada, Politique - Québec / Canada, Travail / Syndicalisme
  • Pages : 180
  • Prix : 24,00 $
  • Paru le 19 septembre 2022
  • Statut : Disponible
  • Code de recherche: TROUVE
  • Groupe: Sciences humaines
  • Date de l'office: 14 septembre 2022
  • Langue d'origine: français
EAN: 9782897198183

Aussi disponible en version numérique:

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« C’est nous les spécialistes du chômage parce que c’est nous qui vivons ces problèmes. »
– Manifeste des chômeurs québécois, mai 1971

L’histoire du chômage et du filet social mis en place par le gouvernement fédéral en 1940 aurait pu être racontée de biens des points de vue. Syndicats, universitaires, juristes et même associations patronales : tous en auraient sans doute eu long à dire sur le sujet. Ce livre prend le parti de raconter cette histoire depuis la perspective d’un groupe de défense des chômeur·ses, le Mouvement Action-Chômage (MAC) de Montréal.

À l’occasion de son cinquantième anniversaire, le MAC de Montréal a exhumé des milliers de document de ses archives poussiéreuses, témoins des luttes ouvrières et populaires contre la pauvreté des travailleur·ses. Sous la plume de Jérémie Dhavernas, le portrait qui en ressort conjugue habilement l’histoire, peu connue, de la vie démocratique qui a animé ce groupe communautaire à celle, plus large, des politiques sociales au Canada, qui ont évolué du keynésianisme au néolibéralisme au cours des dernières décennies. De l’escouade anti-chômeurs en 1971 au saccage du régime par le gouvernement Harper en 2012, en passant par le vol de la caisse à partir de 1996, les chômeur·ses ont souvent été les premières cibles d’un capitalisme d’État décomplexé cherchant à tout prix à réguler la main-d’oeuvre, souvent synonyme d’appauvrissement pour eux et elles.

Or, depuis 2020, la pénurie qui sévit sur le marché de l’emploi au Canada est en train d’opérer un renversement du rapport de forces entre employeurs et travailleur·ses. Au même moment, la pandémie de COVID-19 devenait un laboratoire pour l’octroi d’allocations universelles et généreuses. N’est-il pas temps d’en finir avec le dogme du « mauvais pauvre » ou du « paresseux de la PCU »? Pour que plus jamais on ne réponde bêtement à un sans-emploi : « Trouve-toi une job ! »




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