Et ce bruit, toujours
|
Ce récit minimaliste aux contours nordiques aborde la mélancolie — à moins que ce ne soit la rêverie, ou peut-être même l’ennui? — inhérente à l’hiver, ce genre d’hiver qui fige l’existence dans une forme de désespoir et d’apathie.
Un homme et une femme, amoureux, vivent en huis clos dans un territoire sans nom, un territoire isolé, froid, statique. Ils sont là. Ni heureux ni malheureux… seulement là. Ils attendent quelque chose, l’avènement ou le retour de quelque chose. Dans un rythme qui n’est pas sans rappeler le théâtre de Samuel Beckett ou de Jon Fosse, l’auteur alterne mise en scène du silence qui tantôt apaise tantôt angoisse et du verbe qui tente maladroitement d’emplir tous les vides.
NB : Les prix indiqués sont sujets à changements sans préavis.
