Ce que je sais des berges
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Le recueil collectif Ce que je sais des berges a été écrit à trois voix : celles de Joanie Lemieux, de Valérie Provost et de Camille Deslauriers. Trois autrices dont les nouvelles respectives se répondent et dont les imaginaires se confondent pour s’inspirer d’un lieu : la Pointe-aux-Anglais, au Bic, et ses alentours (Bas-du-fleuve et Rimouski).
Ce que je sais des berges raconte vingt et une histoires qui s’ancrent principalement à la Pointe-aux-Anglais, mais s’éloignent souvent du réalisme pour tanguer vers l’onirisme.
Dans une des nouvelles, un cinéaste choisit la Pointe pour réaliser un court-métrage sur le vertige du sentiment amoureux. Dans une autre, une jeune mère en dépression confie au ressac les meubles et les jouets de son bébé. Ailleurs, une jeune femme règle ses comptes avec la nuit; une femme-enfant va nourrir ses animaux mythiques sur la berge; un vieillard déménage son piano sur la grève et une étrange musicienne joue les Vexations, de Satie, toute la nuit, afin de marquer le solstice d’été. Un quarantenaire se terre dans la grotte de l’île au Massacre, où il a trouvé des livres qui l’aident à faire la paix avec le passé et ses amours.
Autant de fictions qui revisitent la Pointe pour relater ce qui s’y passe en pleine canicule ou dans l’ombre, au-delà de la flamboyance des couchers de soleil, au-delà du fleuve et du vent, au-delà de la banquise et des divers états de la brume.
Quelques textes de Ce que je sais des berges ont été publiés en revues ou dans des collectifs et l’un d’eux a été finaliste au Prix de la nouvelle de Radio-Canada.
NB : Les prix indiqués sont sujets à changements sans préavis.