Sur la paupière des forêts
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Une femme — ou est-ce un arbre — entre dans le bois pour ne jamais en ressortir. La forêt devient territoire d’amour, de jeux, de complicités renouvelées. Chaque oiseau murmure son appartenance au clan; ils seront désormais seuls à migrer. Elle, se dépose. Ce qui pulse au cœur de la masse est tiède et moite et chaud. Ça éclate de rire. C’est un chant à l’aimé, comme un gibier offre sa vie avant l’hiver.
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