Estuaire, no 191
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La vue du lac à l’Épaule est grandiose,
comme un rêve.
Émilie Allard écrit : « quand j’ouvre les yeux c’est devenu faux de ce côté du monde ».
En lisant les poèmes de ce cent-quatre-vingt-onzième numéro, on a l’impression de marcher à la fois dans le monde et en soi.
Ce n’est pas un rêve. Le lac est là, en nous. Pascale Bérubé s’interroge : « Est-ce que je veux être des petits bruits dans une maison ou un cri ample comme une vague? »
Chaque texte, à sa manière, opère un raccord entre la sensorialité et les affects, entre la déception et l’espoir, entre ce qui existe déjà et ce que l’on imagine.
Au plus près de ses émotions, voilà peut-être ce que c’est, un lac à l’épaule, et la marée
de haut en bas
de bas en haut.
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