
Littérature de l'Égypte ancienne (La), t. IV
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L’Égypte des pharaons n’est pas que pyramides monumentales, temples
majestueux ou tombes inviolées. Elle nous a légué aussi, par la volonté
même de ses lettrés, une prodigieuse littérature. Tout aussi dignes
d’intérêt que ses trésors de pierre, les oeuvres présentées dans les
huit volumes de cette Littérature de l’Égypte ancienne
témoignent de la richesse d’une longue tradition et, souvent, de
l’originalité et de la profondeur d’une pensée ciselée au fil des
siècles. Rituels funéraires, hymnes et prières, contes mythologiques,
narrations royales, autobiographies, sagesses, lettres fictives, etc.,
plusieurs de ces textes n’avaient jamais fait l’objet d’une traduction
française. Tous sont accompagnés d’une bibliographie actualisée et de
notes philologiques utiles à leur compréhension.
Le
quatrième volume de cette anthologie présente certains aspects de la
littérature, au sens large, de l’une des périodes les plus célèbres de
l’Égypte ancienne : la XVIIIe dynastie (env.
1540-1292 avant notre ère). Le lecteur y découvrira des oeuvres relevant
de genres variés : chants de deuil, hymnes – dont le Grand Hymne au Nil
et le Grand Hymne à Aton –, chapitres du Livre des Morts et grandes
compositions funéraires. Mais aussi quelques autobiographies des «
grands hommes » de ce temps comme Sénenmout, le confident de la
reine-pharaon Hatchepsout, Amenhotep fils de Hapou, un proche du « roi
soleil » Amenhotep III, ou encore le gouverneur Pahéry qui proclame,
sans fausse modestie : « mon calame a fait de moi un érudit ».
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