Seule raison poème (La)
Seule raison poème (La)
Boudier, Yves  
  • Éditeur : Temps des cerises (Le)
  • Collection : Action poétique
  • EAN : 9782370710222
  • Code Dimedia : 13260020
  • Format : Broché
  • Thème(s) : LITTÉRATURE - FICTION & ESSAI
  • Sujet(s) : Littérature française, Poésie
  • Pages : 64
  • Prix : 19,95 $
  • Paru le 31 août 2015
  • Statut : Disponible, 2 à 4 semaines
  • Code de recherche: SEURAP
  • Groupe: Poésie
  • Date de l'office: 27 août 2015
  • Langue d'origine: français
EAN: 9782370710222

La seule raison poème est un poème en six parties.
 La première propose une forme d’état des lieux : d’où procède le poème ?
Qu’en est-il du monde qui le contient et le contraint, qu’en est-il du sujet qui prétend l’écrire et trouver dans cet accomplissement un sens à sa vie ? Comment nomme-t-il le monde ?
 La seconde partie reprend à travers l’histoire la plus ancienne des langues (Babel), cet acte fondateur dans notre culture que fut l’abolition de la fiction d’une langue adamique et de sa nostalgie au profit de la naissance de ce qui très vite va donner son nom au(x) poème(s), à un usage mesuré de la langue, à chaque fois originale et particulière dans ses diversités. Au-delà des sabirs, des prophéties, des illusions diverses, chaque poème autorise ce dépassement, celui d’une pensée fondée sur le sacrifice, la confusion, la magie, le silence.
 La troisième partie, peut-être la plus heureuse, évoque le renouveau du monde ancien avec Prométhée et la véritable naissance du lyrisme.
 La quatrième partie, violente, porte sur la victoire des forces hostiles (à travers les Bacchantes), le meurtre fondateur d’Orphée, ce corps tranché qui ensemencera le monde et refondera la parole poétique. Épisode nécessaire pour que le mythe s’incarne et perdure.
 Cette parole trouve et invente son cheminement vers nous dans les deux dernières parties, jusqu’à l’apparition dans le poème de la figure de l’infans, figure absolue de la langue enfin partagée, car au seuil de la parole échangée. Le sujet (le je) réapparaît, qui écrit cette métamorphose de l’obscur et de la mort rampante. Virgile avait conduit Dante, « celui qui donne », vers la lumière. Lumière de la cinquième partie (sur le ton de l’élégie) et surtout de la sixième et dernière partie, celle de la (re)naissance, nostalgie fertile du « jadis » (Pascal Quignard) dont l’auteur reprend le thème en ouverture de cette ultime partie. Une parole réinvestie, pour un usage unanime.
 
Préface de Liliane Giraudon 
 




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