Art presque perdu de ne rien faire (L')
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Si le narrateur de ce livre cultive l’art de ne rien faire, ses idées, quant à elles, entendent bien mener leur vie propre et se montrent particulièrement actives. Depuis les cafés, les librairies ou les cimetières de Montréal, Port-au-Prince, Paris et Miami, elles s’attaquent à tous les sujets: le corps, les cinq sens, le sentiment amoureux, le sexe, la sieste, la guerre, les écrivains : Boulgakov, Salinger, Laclos, Rulfo…
L’art de rester immobile, de capter l’instant, de parler à un inconnu ou de se perdre, devenant surtout un art de vivre.
En mettant en scène ses idées, Dany Laferrière nous invite à le suivre dans ses pérégrinations et à regarder comme lui le monde qui nous entoure, c’est-à-dire avec la naïveté de l’enfant et la roublardise de l’écrivain. Des récits tout à la fois sensibles, drôles et intelligents.
« On m’apprend que la vie trépidante d’aujourd’hui ne peut tolérer cette perte sèche de temps qu’est la sieste, ce qui est une erreur car cette pause dans le cours du jour nous rend plus sensibles aux autres — et moins obsédés par nous-mêmes. La sieste est une courtoisie que nous faisons à notre corps exténué par le rythme brutal de la ville. »
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