Un poème avant les commencements
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Si, effectivement, je crois - bien modestement il faut le dire - avoir bâti aujourd'hui un quelque chose qui s'apparente probablement à une « poésie pensante » pour laquelle je suis redevable depuis une vingtaine d'années aux fréquentations des Jabès, Juarroz, Rilke ou Celan, force m'est de constater que jusqu'approximativement 1990, mes intentions étaient toutes autres. »
Où le sablier
Consume tous les chevaux sauvages, L'air et tout le réel.
C'est là
Que tu te tiens encore,
Entre la soif
Et le temps impalpable,
Entre l'absence
Et l'absence de regard.
(1975)
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