Guerre de Sept Ans en Nouvelle-France
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Réunis les contributions d’historiens et de conservateurs français, anglais, canadiens et américains. On s’approche du 250e anniversaire du Traité de Paris (en 2013) qui a vu la France céder la Nouvelle-France à la Grande-Bretagne. C’est une période délaissée par les historiens. Presque aucune parution depuis Guy Frégault. Cette guerre montre la place que peut avoir une colonie dans une période que plusieurs historiens considèrent comme étant la première vraie guerre mondiale. S’appuie sur les recherches les plus récentes.
La chute de Québec provoquée par la bataille des Plaines d’Abraham en 1759 et la capitulation de Montréal l’année suivante signèrent la conclusion d’un long conflit et la fin de la Nouvelle-France. Si le souvenir de la guerre de la Conquête reste très vif au Québec, comme l’ont récemment montré les débats suscités par la commémoration des événements, la guerre de Sept Ans n’y a guère marqué les mémoires. C’est en effet en Amérique du Nord que le conflit a commencé et qu’il a provoqué les bouleversements décisifs entérinés par le traité de Paris de 1763, portant un coup fatal au premier empire colonial français. Derrière les enjeux diplomatiques auxquels on réduit trop souvent ce qui fut l’une des premières guerres mondiales de l’histoire, des hommes ont combattu pour défendre ou conquérir un territoire sur lequel se livra une guerre différente de celle pratiquée en Europe. La rudesse du climat, l’immensité du théâtre d’opérations, la guerre à la canadienne et les alliances amérindiennes forcèrent les troupes venues d’Europe à s’adapter, avec plus ou moins de réticence et de succès.
Cet ouvrage collectif explore toutes les facettes du conflit et étudie à nouveaux frais tant la stratégie des belligérants et l’expérience vécue par les combattants que l’évolution du contexte mémoriel hérité de la guerre de la Conquête.
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