Chaque automne j'ai envie de mourir
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Chaque automne j’ai envie de mourir se dresse comme une petite statue bricolée, élevée au milieu de la ville à la mémoire de tout ce qui brille au fond des gens, feux mal éteints et souvenirs fulgurants, qui nous rendent solidaires malgré nous. C’est un hommage fragile à des beautés invisibles à l’oeil nu ; le ridicule qui ne nous a pas tué, l’enfance perdue, l’émoi, l’attente, les tremblements, l’amour et le temps.
À travers ces trente-sept secrets qui nous sont confiés, Véronique Côté et Steve Gagnon nous offre une langue vivante, brute et colorée derrière laquelle se cache toute la force et la fragilité du monde.
« Mais moi on dirait que j’ai pas signé de contrat, je me rappelle pas d’avoir signé ça là, un contrat de gentillesse sociale, pis je me dis que, qu’on se connaisse ou pas, on se parle des fois quand ça nous adonne, pis d’autres fois on se parle pas parce que ça nous tente pas cette fois là, pis y pourrait comme pas avoir de problème, on pourrait arrêter de se poser des questions pis de se sentir coupable. Pis ça se peut aussi de juste sourire, on sous-estime je trouve les sourires, mais c’est simple, c’est rapide, c’est sobre mais en même temps très chaleureux, ça veut dire ce que ça a à dire. Si je m’assois à côté de toi dans le bus pis qu’on se connait pas pis que j’ai l’air bien toute seule pis qu’il n’y a pas d’urgence, parle-moi pas ; souris-moi. »
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