Grande vie (La) [ancienne édition]
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"Je pensais souvent à ce cinéaste japonais, Ozu, qui avait fait graver ces simples mots sur sa tombe : 'Néant'. Moi aussi je me promenais avec une telle épitaphe, mais de mon vivant."
Adolphe Marlaud habite un appartement avec vue sur le cimetière qui domine la rue Froidevaux, une de ces rues où "on meurt lentement, à petit feu, à petits pas, de chagrin et d’ennui." N’ayant réussi à n’être ni fantôme, ni homme invisible, en exil, cet étrange voyageur d’hiver s’est fixé une ligne de conduite : "vivre le moins possible pour souffrir le moins possible."
C’est sans compter sur Madame C., sa concierge, qui guette amoureusement son passage du haut de ses deux mètres pour le contraindre à des actes qu’une quatrième de couverture doit taire.
Préface d’Éric Dussert.
Couverture illustrée par Alain Verdier.
NB : Les prix indiqués sont sujets à changements sans préavis.