Sept vies de François Olivier (Les)
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« François n’y peut rien. Le cycliste n’y pouvait rien. Sa mère n’y pouvait rien. L’amour le fait vivre, et c’est l’amour, probablement, qui le fera passer par-dessus le grand guidon. » François Frankfurt Olivier a fait du chemin. On pourrait croire que seul l’amour d’une femme lui permet de lutter contre la vieillesse. Mais ce n’est pas tout à fait vrai. Il y a aussi certains souvenirs qui débarquent sans crier gare, lui soufflant des questions dont il n’arrive plus à se débarrasser. Cela le contrarie, car l’homme n’est surtout pas du genre à remâcher le passé. Cependant, cette fois, c’est plus fort que lui. Qu’est-il advenu il y a quelque quatre-vingts ans pour que François Olivier, arrivé au soir de la vie, veuille connaître à ce point son passé, pour qu’il entreprenne ce voyage qui le conduira d’Arthabaska jusqu’à New York? Ce roman intimiste de Martine Richard convie le lecteur à un voyage déroutant dans les souvenirs d’un octogénaire résolu à en découdre avec ses origines. Le temps est en effet venu pour ce vieillard attachant de parcourir sa vie à rebours. Soit, mais il le fera à sa manière.
Née à Saint-Jean-sur-Richelieu, au Québec, Martine Richard vit à Belœil depuis une dizaine d’années. Elle partage sa vie entre ses deux passions : l’écriture et l’enseignement du français. Elle écrit des nouvelles (finaliste au concours Brèves littéraires 2005), des paroles de chansons (4e prix au Concours national des paroliers en 2006) et des œuvres pour la jeunesse, dont Chapeau, Camomille!, Prix Excellence aux Éditions de la Paix en 2003. Après Dans la tête d’Anouk (2001, Les Intouchables), bien reçu par la critique, Martine Richard livre, avec Les sept vies de François Olivier, un second roman.
NB : Les prix indiqués sont sujets à changements sans préavis.
