Requiem pour il et elle
Requiem pour il et elle
Barasc, Katy  
  • Éditeur : iXe
  • Collection : Hors-collection
  • EAN : 9791090062238
  • Format : Broché
  • Pages : 192
  • Prix : 34,95 $
  • Paru le 16 septembre 2014

Arpenter les territoires occupés d’une langue qui condamne à l’exil ou au mutisme celles qu’elle voue à incarner la différence…
Dénoncer le coup de force du logos qui leste du poids de la réalité un monde inhospitalier, inhabitable…

Et lui porter le coup de grâce en imaginant tout autre chose : une langue qui délivre les subjectivités des pronominations en IL et ELLE sans pour autant recourir au tour de passe-passe du neutre…

La musique de Requiem est une invitation à la fugue vers un ailleurs vivable. Elle accorde l’aimer et le penser, le dire et le sentir, dans une polyphonie de voix singulières rétives aux règles du discours maître. Ce chant orchestré par Causse et Barasc révèle le manque au creux de la langue, il la fissure, il l’hybride. Ses dernières notes célèbrent la fin Ultime du sujet.

Michèle Causse, dans les polyphonies de son œuvre, a inventé l’écriture de son désir. Lesbienne politique, elle a traversé les « genres » convenus – fables, essais théoriques, théâtre, poèmes – pour faire advenir cet « autre côté de la langue » qui est une « subversion du monde ».

Katy Barasc est philosophe, essayiste et poète. Son champ d’investigation privilégie les écritures nomades où se questionnent les cadres du dire et du penser.

Leurs chemins respectifs se rejoignent dans un travail commun de plusieurs années, jusqu’à l’accomplissement de cet ouvrage.

AUTEUR(S)

Katy Barasc est philosophe, essayiste et poète. Son champ d’investigation privilégie les écritures nomades où se questionnent les cadres du dire et du penser. Spécialiste de Joë Bousquet, elle a publié de nombreux articles sur Virginia Woolf, Djuna Barnes, Katherine Mansfield, Nathalie Sarraute, Simone Weil… Son dernier recueil, Que ferons-nous de ce silence? est paru aux Éditions Noir & Blanc.
 
Depuis la parution de L’Encontre en 1975, Michèle Causse a construit une œuvre polyphonique : fictions, essais théoriques, poésie, théâtre, collaboration à diverses revues. Son écriture naît de l’affrontement avec cette langue qu’elle nomme « androlecte », indice de la domination d’Un seul qui fait universel et s’avance sous le masque du neutre. La langue qu’elle invente dégenre les injonctions identitaires et annonce l’obsolescence des pronoms IL et ELLE. : acte politique d’une lesbienne radicale, tâche épistémique et éthique qu’elle poursuivra jusqu’à sa mort, choisie en 2010.




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