Filles corsaires
Filles corsaires
Écrits sur l'amour, les luttes sociales et le karaoké
Toffoli, Camille  
Bergeron, Marie-Andrée (Postface de) 
  • Éditeur : Remue-ménage (Du)
  • Collection : Hors-collection
  • EAN : 9782890917613
  • Format : Livre numérique EPUB
  • Prix : 13,99 $
  • Paru le 31 août 2021

Aussi disponible en version numérique:

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Filles corsaires construit une pensée féministe qui a les deux pieds dans la vie : l’engagement naît de l’expérience, la théorie est intriquée au récit. On réinvente, en même temps que de nouvelles manières de voir l’autre, de nouvelles manières de vivre sa vie.

Dans cette série de courts essais, Camille Toffoli se consacre à débusquer et à décortiquer certains angles morts des discours féministes actuels. Qu’ont à nous apprendre les serveuses de diners, les p’tites madames, les chanteuses country et les championnes de rodéo sur les rapports de genre et les privilèges de classe ? À une époque où le célibat volontaire et la non-maternité sont encore perçus comme suspicieux, on peut se demander si l’autonomie sexuelle est même possible. L’amitié aurait-elle le potentiel de lutter contre l’hétéronormativité ? Les femmes tristes peuvent-elles être des figures féministes phares ? Comment penser une politique de la solitude ? L’autrice investigue ces questions, et plusieurs autres, à travers une écriture libre où les anecdotes côtoient les références philosophiques. La pensée emprunte des trajectoires intimistes, elle se construit entre les soirées karaokés et les brunchs deux oeufs-bacon, au fil des voyages à vélo, des journées de travail en librairie et des balades sur le LSD.

AUTEUR(S)

Camille Toffoli est cofondatrice de la librairie féministe L’Euguélionne. Depuis plusieurs années, elle collabore à titre d’essayiste, de critique littéraire et de chroniqueuse aux revues Liberté, Lettres québécoises, Spirale et Nouveau Projet. Elle travaille actuellement sur un reportage autour des luttes féministes pour le droit au logement.

Extrait

J’ai l’impression d’être ramenée dix ans en arrière, dans un mauvais cours de philo de cégep, à disserter autour d’une histoire d’arbre que personne n’entend tomber au milieu d’une forêt vierge. Si une femme se touche toute seule dans sa tente alors qu’il n’y a personne pour la regarder, a-t-elle vraiment joui ? Ces gestes qui ne sont posés que pour soi ont-ils une valeur ?




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