Traversée des sangliers (La)
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Vous tenez entre les mains un roman puissant, sauvage et magnifique. On y pénètre comme dans une terre inconnue, jamais arpentée, et si rayonnante de vie (et de mort) qu’on voudrait que le voyage ne finisse jamais.
Décembre 1941. Le Bouk aux Sangliers est un village perdu au nord de Bornéo. Jadis repaire de pirates, de coolies et de chercheurs d’or, il a gagné son nom au terme d’une lutte épique des chasseurs contre les premiers occupants, les sangliers. Mais cette année-là, ce ne sont pas les bêtes qui déferlent sur le village mais l’armée japonaise.
Dans une langue flamboyante, La Traversée des sangliers nous immerge dans le vivant à l’état pur, dans un maelström de sensations, d’odeurs de fruits mûrs et de cris des grands coucals et des éperviers bleus. A la suite de chasseurs opiomanes comme Kwan la Face Rouge, Tzo Da-dy ou Tsing le Biscornu, d’Emily aux bras annelés de bracelets comme la queue d’une panthère nébuleuse, de la vieille sorcière Mapopo aux sourcils en antennes de crevette, gardienne du cimetière, et d’une ribambelle d’enfants, lance-pierre à la main et masque de yokai au cou, nous parcourons les sentiers d’une jungle ensorcelante traversée par la violence, la magie et le rêve. Et par éclairs, la beauté.
EXTRAIT
Zhang Guixing est né en 1956 à Sarawak, province du nord de l’île de Bornéo. Il suit des études universitaires et devient enseignant d’anglais à Taïwan. Il commence à écrire dans les années 1980 et est aujourd’hui considéré comme l’un des plus grands écrivains sinophones contemporains. La Traversée des sangliers a paru à Taïwan en 2019 après plus de vingt années de travail et a été couronné de deux prix les plus prestigieux : le Golden Tripod Award et le Taipei Book Fair Award.
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