Proliférations
|
La prolifération comme condition écologique et anthropologique contemporaine – une clef pour comprendre l’état du monde.
Maladies émergentes, extinctions, plantes invasives : dans les « ruines du capitalisme », une foule de vivants se met à habiter les écosystèmes de façon troublante. Là où les êtres humains détruisent les équilibres, les vivants se mettent à proliférer. Nous avons envahi le monde ; en retour le vivant prolifère.
L’anthropologue explore ici, en trois courts textes, les différentes facettes des multiples déséquilibres biologiques en cours.
« Anna Tsing nous interdit le désespoir car elle rend présents les mondes multiples et enchevêtrés que – avec ou sans nous – les vivants continuent de fabriquer les uns avec les autres. » Isabelle Stengers
« L’anthropologue américaine aiguise sa réflexion sur le lien entre écologie et globalisation, qu’elle saisit à travers les frictions propres à la vie multi-espèces. […] Salutaire. » Juliette Cerf, Télérama
Anna Tsing (née 1952) est professeure d’anthropologie à l’université de Californie. Son travail sur l’anthropologie multi-espèces et la globalisation est devenu une référence au sein des pensées de l’écologie. Elle est l’autrice de nombreux textes, dont Friction (2020) et Le Champignon de la fin du monde (2017).
Service de presse (pour le Canada seulement) :
Gabrielle Cauchy, attachée de presse, 514 336-3941 poste 229 / [email protected]
NB : Les prix indiqués sont sujets à changements sans préavis.