Mission : les possibles
Mission : les possibles
Carnet littéraire
Marcotte, Danielle  
  • Éditeur : Lévesque éditeur
  • Collection : Carnets d'écrivains
  • EAN : 9782897631611
  • Format : Broché
  • Pages : 144
  • Prix : 19,95 $
  • Paru le 18 avril 2022

Aussi disponible en version numérique:

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« Ce texte m’a tenu de bout en bout en grand éveil. »  Robert Lalonde

D’emblée, un aveu : « Écrire est mon essence. Je n’ai jamais envisagé une autre manière d’exister. » Même si elle assume totalement sa nature, l’écrivaine navigue souvent en plein brouillard. Elle cherche un indice qui lui permettrait de saisir pleinement le sens de cette vocation. Un rien sollicite sa curiosité : une question qu’on lui pose, un plateau de fruits posé sur la table, un article de journal, un ennui de santé... On pourrait croire qu’elle va se laisser distraire, peut-être même se perdre, mais non. Quel que soit l’objet de son attention, un fil conducteur la ramène à ses préoccupations d’écrivaine.

C’est dans ce creuset que Danielle Marcotte nous convie. Dans le souffle d’une confidence à elle-même, on trouvera ce qui la préoccupe et l’inspire. Des propos sur la maternité, le bonheur de la solitude, les amitiés littéraires, la famille. Et, surtout, sur le métier d’artisan de l’écriture, avec ses exigences, ses petites et grandes joies, ses peines assurées mais apprivoisables.
 

AUTEUR(S)

Habitant aujourd’hui Longueuil après les Laurentides, le Zaïre, Laval et la Suisse, Danielle Marcotte a signé près de vingt-cinq livres, adultes et jeunesse, dont Poil de serpent, dent d’araignée (Honour List de l’IBBY 1998), Les sabots rouges (finaliste Prix du Gouverneur général 2005), Au lit, Moka ! (sélection The White Ravens 2011) ou encore l’album Papa, maman, nos livres et moi, traduit en six langues. Le roman L’accordéon, Madame et moi (Lévesque éditeur, 2020) a remporté le prix Arlette-Cousture des Grands Prix du livre de la Montérégie en 2021.

Extrait

Écrire à cahier fermé. Ne pas crier sur les toits. Ne parler qu’à une seule lectrice, un seul lecteur à la fois. C’est le registre que je préfère. Celui qui me vient naturellement. Murmure. Confidence. Celui qui correspond le mieux au rapport de l’écrivain à la personne qui se penche sur ses mots : « Une solitude qui devise avec une autre solitude. »
Voilà où je veux me tenir. Le registre de la confidence pour raconter des histoires d’espoir radical. Afin d’ouvrir des possibles.
 




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