Anthropocène / Capitalocène : Oli Sorenson [édition bilingue]
Anthropocène / Capitalocène : Oli Sorenson [édition bilingue]
Blais, Christine  
  • Éditeur : CÉAC
  • Collection : Centre Sagamie Monographie
  • EAN : 9782923612751
  • Format : Relié
  • Pages : 134
  • Prix : 40,00 $
  • Paru le 15 août 2022

Cette publication retrace l’évolution du travail d’Oli Sorenson à travers un corpus d’œuvres numériques produites entre 2019 et 2022, inaugurant du même coup une suite d’expositions au Québec lors de la même période. Christine Blais détaille les aléas de ce parcours avec aplomb, en partant des fondements théoriques guidant la pratique de l’artiste, pour ensuite effectuer une analyse visuelle des multiples déclinaisons de sa production en atelier, où il transpose ses images numériques vers une panoplie de supports – sur papiers, toiles, vidéo, et NFT – pour mieux les diffuser.
 
À partir des vitrines de multiples lieux, les œuvres et manœuvres de Sorenson se démultiplient pour traiter des enjeux formels de l’abstraction géométrique, dresser des stratégies d’appropriation créative, ainsi que pour établir un récit sur les changements climatiques et questionner le système économique que sous-tend notre époque. Sorenson utilise le néologisme Anthropocène pour tisser une trame narrative qui se poursuit d’une exposition à l’autre, et nommer l’impact des activités humaines sur l’écologie de la terre. Réalisées à l’aide de couleurs extrêmement vives et de formes très simples, les œuvres affichent un style hybride, fusionnant la mise en page carrée d’Instagram avec les paysages pixélisés de Minecraft et les toiles géométriques de Peter Halley.

AUTEUR(S)

OLI SORENSON (Olivier Sorrentino) est né à Los Angeles en 1969. Il demeure à Londres entre 1999 et 2010, où il entame une carrière de VJ (video jockey), avant de se manifester parmi de nombreux festivals d’art numériques. Depuis son retour à Montréal en 2010, il déploie un « art du remix », pour accueillir une grande variété de techniques (dessin, peinture, impressions, vidéo, NFT), et accommoder une création d’objets tangibles autant que virtuels. En 2017, il termine son doctorat à l’Université Concordia, dont la thèse s’intitule « Les conditions matérielles de l’art immatériel ».
 
CHRISTINE BLAIS est candidate au doctorat à l’Université de Montréal. Ses recherches portent sur le marché de l’art à l’ère numérique, et comment les œuvres sur la blockchain peuvent infléchir les conventions du monde de l’art contemporain. Elle est chargée de cours en Économie de l’art à l’Université de Montréal, a travaillé en philanthropie culturelle à la fondation du MBAM, et a occupé la direction générale de l’AGAC.




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