Révélations
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Katherine Mansfield, la nouvelliste du bout du monde, dont on a célébré le centenaire de sa mort le 9 janvier 1923.
À quoi tient le bonheur? Faut-il le chercher dans le quotidien du couple? Dans l’amitié? Ou suffit-il tout simplement de s’émerveiller devant un jardin en fleurs? Telles sont les questions qui agitent les fragiles héroïnes de Katherine Mansfield.
Par petites touches, elle crée des atmosphères où ses personnages se meuvent, hésitent et cherchent un sens à leur vie. De sa plume cruelle et élégante, elle dissèque ces moments en apparence insignifiants qui font basculer le destin de ses héroïnes.
Ce recueil, qui réunit cinq nouvelles réunies (Félicité, Psychologie, La petite institutrice, Révélations et L’évasion), inaugure l’année placée sous le signe des femmes en Mikros classique.
Mansfield fait partie de ces auteurs, au même titre que Virginia Woolf ou Edith Wharton, qui ont marqué leur époque tant par leur destin tragique que par leur talent éclatant. Virginia Woolf écrivait à son sujet : « Elle nous apportait la simplicité et la fraîcheur. Ses livres, comme son regard, incarnaient la jeunesse. »
Ayant fui la Nouvelle-Zélande pour vivre librement sa vie en Europe, Katherine Mansfied a révolutionné le genre de la nouvelle. Cent ans après sa mort, ses ouvrages sont régulièrement réédités et découverts par de nouvelles générations de lecteurs et lectrices. On peut citer Prélude (1916), Félicité (1920), La garden party (1922)… Née à Wellington en 1888, elle meurt le 9 janvier 1923 près de Fontainebleau où elle repose.
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