Complicité des fjords (La)
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Jude quitte Magog pour aller explorer l’Islande, laissant derrière lui son meilleur ami Jacob, avec qui il partage une relation houleuse où les différends se font ressentir même au cœur du plus lointain des fjords. Le protagoniste se promène et fait des rencontres marquantes en compagnie de son diamant, une entité poétique par laquelle il vit ses émotions. Il approfondit ses connaissances de la culture islandaise, baigné dans la musique et le symbolisme.
La complicité des fjords est un roman surréaliste lumineux auquel le·la lecteur·rice peut facilement s’identifier et prendre part.
Victor Bégin a étudié la littérature et le cinéma à l’Université de Montréal. Aujourd’hui, il fait de la photographie argentique et écrit des livres. Il a cofondé la revue Nyx et œuvre pour La Rue de la Poésie dans Hochelaga. Victor a publié Dites ami·e et entrez aux éditions Triptyque et Les garçons interludes chez Hamac. La complicité des fjords est son premier roman.
« Je reste rivé vers l’eau pendant qu’Ásgeir décide de s’asseoir tout près de moi. Il me demande si on peut voir des baleines au Québec je m’assois à mon tour. Je lui parle de Tadoussac ça m’émeut de lui apprendre que chez nous aussi il y a des baleines parce que je n’en vois jamais j’habite pourtant sur le même territoire mais c’est grand chez nous et je ne peux pas être partout en même temps. J’aimerais vivre à Tadoussac un jour par semaine et rester à Magog le reste du temps. J’aimerais vivre en Islande et m’installer au pied du fjord des baleines pour toujours. J’aimerais que Jacob aime voyager et me suive je n’ai pas envie d’être en Islande pour toujours sans mon meilleur ami. Ásgeir me demande s’il y a des fjords au Québec. Je lui réponds qu’à ma connaissance il n’y en a qu’un. Ásgeir a l’air triste il imagine un fjord solitaire qui n’a pas d’ami. Mais nous ne sommes pas des fjords nous pouvons être amis. »
NB : Les prix indiqués sont sujets à changements sans préavis.
