Après s’être intéressé à des personnages phénomènes de société comme Batman, Sissi ou encore aux Richard et Cosima Wagner (couple d’amis proches de Nietzsche), Christophe Fiat s’attaque cette fois à l’un des penseurs les plus casse-cou et têtes brûlées de toute l’histoire de la philosophie.
 
Où surgit un Nietzsche aventurier parcourant l’Europe du Sud de ville en ville pour raisons de santé et aussi par goût pour une vérité inaccessible, un Nietzsche rocambolesque se débattant avec ses relations amicales, masculines et féminines, afin de découvrir l’amour sous toutes ses formes, un Nietzsche obnubilé par sa machine à écrire et reconnaissant qu’il n’aurait pas accouché de certains de ses livres sans opiacés ni extrait de jus de viande Liebig…
 
Porté par une langue « pop » en ceci qu’elle fait surgir le sens dans une forme entraînante et crépitante, Nietzsche est un texte parfois humoristique, toujours sous tension, vérifiant cet aphorisme du penseur : « Il y a dans le monde beaucoup plus de comique que de tragique; on rit plus souvent que l’on n’est ému. »
 
Christophe Fiat fait revivre Nietzsche en s’appuyant sur sa correspondance notamment avec sa sœur, Elisabeth, l’écrivaine et philosophe Lou Andreas-Salomé et le couple Wagner. Une réflexion largement imprégnée des livres majeurs de Nietzsche : La Naissance de la tragédie, Humain, trop humain, Aurore, Le Gai Savoir, Ainsi parlait Zarathoustra, Par-delà bien et mal, La Généalogie de la morale, Crépuscule des idoles, Ecce Homo, L’Antéchrist... Une plongée dans le quotidien du philosophe qui permet de saisir sa pensée et le sens de son œuvre. Une iconographie originale et éclectique, qui navigue entre l’époque de Nietzsche et la nôtre, illustrant sa contemporanéité.

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