Reine de l'arnaque (La)
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Bonnie sans son Clyde.
Chicago May est une figure de la pègre de haute volée du tournant du XXe siècle. Elle s’attelle ici à mettre en scène ses apprentissages à l’école du crime, puis ses exactions petites et grandes dans le vaste monde de la truanderie. On croise dans son sillage la bande des Dalton dans le Dakota du Sud, on arpente les quartiers rouges de Chicago ou de Manhattan, on fricote avec la jet set londonienne ou brésilienne. En prison (souvent), elle lit tout ce qu’elle trouve : Dickens, la Bible ou Shakespeare. Elle prend ici la plume à son tour pour brosser son propre portrait en reine de l’arnaque entourée de gangsters plus ou moins vaillants – bref, elle produit un polar coloré, sans pour autant parvenir à gommer, sous la gouaille, une réalité bien moins reluisante.
Un polar crépitant par l’une des plus célèbres femmes bandits de la Belle Époque américaine!
Chicago May est née en Irlande en 1871. Elle s’enfuit à l’âge de 18 ans pour les États-Unis, où elle commence une vie de prostitution et d’arnaques. Figure des quartiers rouges de Chicago, de New York ou de Londres, elle côtoie les plus grands noms de la pègre internationale. Elle publie son autobiographie en 1928, un an avant sa mort à 58 ans.
Marie-Ève Thérenty, qui signe la préface, est professeure de littérature à l’Université de Montpellier 3.
Thierry Beauchamp, le traducteur, travaille à France Culture.
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