Les personnes qui ont un attachement anxieux craignent d’être abandonnées parce que leurs parents ont été inconstants dans la manière de s’occuper d’eux et de leurs besoins fondamentaux. 

Pour éviter que cela ne se reproduise, elles sont focalisées sur leur relation amoureuse et souvent obsédées par le niveau d’engagement de leur partenaire et adoptent des comportements qui, ironiquement, ne font que l’éloigner : envoyer des dizaines de textos d’affilée, pirater son téléphone, devenir collant et jaloux. Statistiquement, 55 % des personnes ont un attachement sécure (tout va bien pour elles), 25 % ont un attachement anxieux et 20 % un attachement « évitant ». Quelles solutions pour les « anxieux »? Grâce à la neuroplasticité du cerveau, on peut développer de nouveaux circuits neuronaux à tout âge. La méthode de Jessica Baum consiste à vivre intérieurement les expériences de soins et d’apaisement dont nous avions besoin lorsque nous étions enfants. Elle s’appuie sur un nouvel outil thérapeutique, l’IFS (Internal Family System).

Avec le temps, le manque d’estime de soi cédera la place à un sentiment inné d’amour-propre, et la personne appréciera les protections qu’elle a mises en place dans son enfance. Bientôt, elle se montrera à la hauteur d’elle-même (et des autres) d’une manière qu’elle n’aurait jamais imaginée.

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