
Droits de l'homme sont-ils néolibéraux ? (Les)
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Existerait-il une alliance « objective » entre le capitalisme et la défense des droits de l’homme? Les droits de l’homme sont-ils néolibéraux? Des textes brefs, accessibles et incisifs. Trois regards croisés de philosophie politique et morale. Impérialistes, impuissants, inefficaces, manipulés, abstraits, trop nombreux ou trop faiblement exigeants, dépourvus de sanctions lorsqu’ils sont violés, les droits de l’homme sont critiqués de toutes parts. On les accuse aussi d’être néolibéraux, de détruire la justice sociale pour mieux servir les puissances économiques, qu’elles soient étatiques ou qu’elles recouvrent des intérêts privés multinationaux. Pourtant, les droits de l’homme sont mal aimés des néolibéraux qui n’ont de cesse d’en privilégier certains (civils et politiques) contre d’autres (économiques et sociaux), quitte à les sacrifier tous au nom de la liberté du marché pensée comme forme optimale de l’organisation sociale. Ces droits constituent même souvent des instruments de résistance au néolibéralisme.
Pablo Gilabert est professeur au Département de philosophie de l’Université Concordia. Danièle Lochak est professeure émérite de droit à l’Université Paris Nanterre. Elle est engagée de longue date dans le milieu associatif, notamment à la Ligue des droits de l’homme et au Gisti (Groupe d’information et de soutien des immigré·es). Christian Nadeau est professeur au Département de philosophie à l’Université de Montréal.
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