Frankenstein

Frankenstein
Ou le Prométhée moderne
Shelley, Mary  
Darrieussecq, Marie (Traduit par) 
Seamans, Jessica (Maquette de couverture de) 
  • Éditeur : Monsieur Toussaint Louverture
  • Collection : Monsieur Toussaint Laventure
  • EAN : 9782381962085
  • Format : Relié
  • Pages : 288
  • Prix : 32,95 $
  • Paru le 20 octobre 2025

Ce livre est un monstre magnifique. La jeune Mary Shelley le conçoit lors d’une nuit d’insomnie opiacée en 1816, où se forme en elle une vision, celle d’un pâle étudiant des arts impies, agenouillé près de la chose qu’il a assemblée. Cet étudiant deviendra le Dr Frankenstein, et le roman, un assemblage de mort et de vif qui inventera la littérature d’horreur. Le contraste entre la chair putréfiée et la netteté romanesque est saisissant : trois récits parfaitement enchâssés. Au cœur du livre palpite le monologue de la malheureuse créature. Autour irradie le récit de son créateur torturé. Et sur les bords, celui de l’explorateur qui recueille le Dr Frankenstein. La scène initiale est électrisante : un scientifique en traîneau coursant une créature à travers la banquise.

Ce roman me fait penser à une eau très pure où courrait un élément toxique, un filament boueux mais qui serait la vie. Un caillou tomberait, le coup d’envoi de la narration, et le lac très pur s’ouvrirait en cercles concentriques, les récits enchâssés, jusqu’à retrouver son calme apparent : nous refermons le livre et le monstre vit en nous pour toujours. (Marie Darrieussecq)

EXTRAIT

À noter que l’adaptation cinématographique du roman sera disponible sur Netflix à compter du 7 novembre 2025.

AUTEUR(S)

Nourrie de romans et et ayant bénéficié d’une éducation supérieure, ayant eu la chance, rare à l’époque, de soulever un peu la dalle du patriarcat, Mary Shelley (1757-1851) fut aussi frappée du grand malheur de la perte de ses enfants, mélancolique et sujette aux hallucinations. On rapporte souvent la phrase de Flaubert, Madame Bovary, c’est moi, Frankenstein, c’est aussi Mary Shelley, cette femme incandescente et sombre, libre et géniale mais sans cesse aux prises avec la mort. (Lire plus Lire plus sur le site de l’éditeur)

Marie Darrieussecq est une écrivaine née en 1969 au Pays Basque. Elle s’impose dès son premier roman, Truismes (1996), qui connaît un immense succès critique et public. Au fil de son œuvre traduite dans de nombreux pays, elle explore les thèmes du corps, de la maternité, des animaux, de la disparition, des fantômes et du deuil. Elle a publié une vingtaine de romans, récits et essais, dont Naissance des fantômesLe BébéClèves ou encore Il faut beaucoup aimer les hommes (Prix Médicis, 2013). Elle est également traductrice, notamment d’Ovide, Virginia Woolf, James Joyce, Lewis Caroll et James Baldwin.

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