A l'ombre du mur
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Stéphane Kelly propose ici la première grande analyse sociologique de la génération X.
Nés au tournant des années 1960, dans l’euphorie des Trente Glorieuses, les X ont été séduits par l’insouciance et l’arrogance des premiers boomers, par leur culte de la rupture pour la rupture. Les X les ont enviés et imités... jusqu’à ce qu’ils se rendent compte que cette position était stérile. L’individualisme radical, introduit progressivement par les boomers, a rendu la condition des X et des cohortes suivantes plus instable et précaire, aussi bien dans le domaine de la vie professionnelle que dans celui de la vie privée. Pour survivre, les X ont dû adopter une vision du monde plus responsable et plus modeste. Alors que les premiers boomers, nés, pour la plupart, dans des familles de condition modeste, ont vu leur niveau de vie s’améliorer de façon continue, le destin de beaucoup de X a suivi une trajectoire presque contraire, malgré une enfance et une adolescence relativement heureuses et confortables. Grand nombre de X ont frappé un MUR à leur entrée dans la vie adulte.
Stéphane Kelly analyse la génération X sous tous ses angles (éducation, religion, emploi, famille, sexualité, politique). La première section du livre traite de l’enfance de la génération X, bercée par l’enthousiasme de ses aînés et les grands rêves qu’ils ont fait miroiter. La deuxième partie analyse l’entrée dans l’âge adulte des X, au tournant des années 1980, qui réalisent que l’idéal de vie poursuivi par leurs parents est hors d’atteinte et adoptent une attitude sceptique face aux grandes utopies politiques. La troisième section dessine de façon fictive une série de trajectoires singulières d’individus de la génération X. Dans la quatrième section, l’auteur décrit les quatre filières professionnelles les plus payantes à cette époque : les vedettes, les thérapeutes, les juristes et les managers.
Fruit d’une recherche qui s’est échelonnée sur plusieurs années, ce livre est d’abord un projet personnel de l’auteur qui a pris naissance suite à un colloque qu’il a organisé à l’Université McGill en 2001 sur la sensibilité historique et politique de la génération post-baby-boom.
Stéphane Kelly enseigne la sociologie au cégep de Saint-Jérôme. Après un baccalauréat en relations industrielles (1986), une maîtrise (1990) et un doctorat (1996) en sociologie de l’Université de Montréal, il a poursuivi des études postdoctorales (1997-1999) au Centre de recherches politiques Raymond-Aron (ÉHÉSS) et à la State University of New York.
Il est l’auteur, aux Éditions du Boréal, de La Petite Loterie (1997) et Les Fins du Canada (2001). Il est membre fondateur de la revue Arguments.
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