Pluies de septembre (Les)
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Vous avancez prudemment d'un pied à la fois afin que chaque sonorité ou syllabe
— sauf la marelle de la rime — révèle combien la parole est vulnérable
et combien chaque poème, calculé et limité, hésite un peu mais tient bon.
Il faut remercier le Dieu d'Abraham, d'Isaac et de Jacob que ces textes fleurissent maintenant pour la première fois dans le jardin littéraire des Montréalais de langue française. Sans doute trouveront-ils à s'acclimater fort bien aux côtés des productions locales qui abondent dans les arrière-cours du Plateau Mont-Royal. L'inquiétude et la tension qui colorent les poèmes de Seymour découvriront sans doute dans ces lieux fragiles de nouvettes raisons de s'affirmer. - P. Anctil
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