Madeleine, la mère de Caroline, est une femme très singulière, dont la vie n’a pas été simple. Deux divorces, de nombreux amants. C’est une femme narcissique et mégalomane qui voue un culte à la beauté et à la richesse. Déçue et trompée par les hommes, mais toujours en quête de l’amant idéal. C’est Caroline, son enfant unique, qui raconte la vie de cette mère et sa propre vie avec elle. L’ambiguïté de leur lien : amour, admiration, rejet. C’est aussi une histoire de fascination : la mère fascinée par l’amour, le sexe, la beauté et l’argent; la fille fascinée par la mère, dans l’ombre de la mère, en quelque sorte prise en otage par elle, et qui se mesure à ses propres peurs face au sexe et aux hommes. Elle veut s’affranchir, mais un lien étrange la lie à cette mère.



C’est touchant, sans jamais tomber dans l’apitoiement.



Ça se passe à Montréal, maintenant.



L’histoire est racontée de façon non linéaire, par fragments. Ce sont les souvenirs de Caroline, qui remontent en elle au moment du décès de sa mère. Peu à peu, l’histoire se tisse, nous tenant en haleine. On veut savoir.



C’est surtout écrit avec brio. Du style.

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