Avec Parfois les arbres Daniel L’Homond évoque nos rapports insolites et intimes avec les végétaux. Étranges ancêtres, les arbres nous dépassent, les arbres nous froissent, les arbres nous parlent, les arbres nous soignent. Mais surtout, à travers eux, le conteur retrouve les aventures de son père en Amazonie, aux U.S.A., au Québec et en Périgord. Ici, il joue des mythes et des machineries contemporaines. Il s’en nourrit et nous les fait partager. Univers fantastique, humour décalé, accordéon bluesy... Parfois les arbres révèle une quête de ciel bleu, rouge ou noir... une quête du père qui booste les racines, et va se balafrer vers les cimes...
 
« ...Les arbres que nous fréquentons, dans la ville ou dans la forêt font partie de notre cheminement. Ainsi saules et sapins, épinettes et poirières en deviendraient presque humains !... De cette humanité qui façonne nos fantasmagories... ...Tous les obscurs ne sont pas cousins. Ainsi les arbres donnent parfois de l’obscurité, mais on fi nit par trouver l’ajour, les traits de lumière ; on s’en sort toujours de l’obscurité... C’est beaucoup plus dur avec l’obscurantisme... J’ai choisi de situer mes contes dans le monde entier, pas seulement en Périgord. Cela pour plusieurs raisons “raisonnables”. D’abord parce que l’Occitan que je suis veut montrer sa soif du monde et ne pas se replier sur lui-même, tentation possible quand on se bat pour une culture peu reconnue. Ensuite, parce que le monde est un territoire, parce que je crois en l’universel et pas en l’uniforme. L’universel a les couleurs des Amérindiens Cherokees, des Périgourdins, des immigrés clandestins en Europe ou aux États-Unis. Je veux un universel bariolé, fantasque et curieusement curieux ! C’est mon métier de conteur que de conter la chimère, mais il a bien fallu rêver un jour de voguer sur l’eau avant de bricoler une barque. Il faut rêver ! » Daniel L’Homond

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