Cafard (Le)
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Traduit de l’anglais (Canada) par Sophie Voillot
Montréal en hiver. Les rues sont désertes, livrées à un froid mordant. Dans un parc, un homme se pend à une branche pour tenter de mettre un terme à sa vie d’insecte. Il échoue. On l’oblige à entreprendre une thérapie avec une psychologue pleine de bonnes intentions à qui il livre malgré lui une confession de voleur solitaire, révélant peu à peu son enfance, ses rêves, l’espoir et la haine qui l’habitent, et comment sa soeur le transforma en cafard…
Ce récit sans concessions, porté par un humour noir et un puissant souffle lyrique, confirme que l’auteur de Parfum de poussière (Prix des libraires du Québec, prix IMPAC Dublin) figure parmi les plus grands écrivains de sa génération.
Le cafard instille dans l’esprit du lecteur son doux venin, altère sa perception de l’âme humaine et illumine les ténèbres de notre époque d’une bien étrange lumière.
« Parmi les qualités qui font à la fois de Rawi Hage un auteur immense, et du Cafard une lecture aussi essentielle que Parfum de poussière, citons la fraîcheur, l’audace, un lyrisme à vous tordre les tripes, une profonde intelligence, un sens aigu de l’histoire et une vision politique subversive, auxquels s’ajoutent la pudeur des émotions et une compassion sans compromis. » - The Globe and Mail
«Les romans de Rawi Hage ont la froideur et la dureté du métal et on les manie avec prudence, comme des revolvers chargés. » - Caroline Montpetit, Le Devoir
« On retrouve dans Le cafard l’intérêt caractéristique de [Rawi] Hage pour les losers, les dépossédés, les tourmentés, les désespérés de l’existence… Dans un roman empreint d’humour noir et de dérision pour la somme de souffrance que tolère la société contemporaine, Hage dissèque le vécu des immigrants avec une grande justesse et une bonne dose d’audace. » - London Free Press
Né à Beyrouth, au Liban, Rawi Hage a vécu aux États-Unis puis a immigré à Montréal en 1992, où il vit toujours. Il pratique avec succès l’écriture, les arts visuels, le commentaire politique et le métier de curateur en plus de participer à des expositions solos et collectives. Il a fait une remarquable entrée sur la scène littéraire mondiale avec Parfum de poussière (De Niro’s Game), publié dans une vingtaine de pays, finaliste à de nombreux prix, récipiendaire, entre autres, du Prix des libraires du Québec 2008, du prix IMPAC Dublin 2008 en plus de remporter le Combat des livres de la radio de Radio-Canada en 2009. Salué unanimement par la critique, Le cafard, (Cockroach) a été finaliste au Prix littéraire du Gouverneur général du Canada et au prix Scotiabank Giller.
NB : Les prix indiqués sont sujets à changements sans préavis.