Dernière si on la perd (La)
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Que racontent nos révoltes? Dans cette correspondance punk et acidulée, Geneviève Béland et Henri Jacob échangent sur la suite du monde. Véritable appel à l’indignation et à la mobilisation, LA DERNIÈRE SI ON LA PERD dépeint certes un monde qui ne tourne pas rond, mais déploie contre vents et marées de nombreuses pistes de solution. Car « sans les rêves, il ne resterait que les cauchemars. »
Citoyen de Dubuisson, né à La Reine, Henri Jacob est un militant écologiste. Il travaille à mobiliser la population à se « mêler de ses affaires », condition essentielle pour assurer un avenir viable aux générations futures. Il a vu passer une quarantaine de ministres de l’Environnement.
Geneviève Béland est une féministe régionaliste, née à La Sarre, en Abitibi-Témiscamingue. Militante depuis 2020, elle fait actuellement une maîtrise en acceptabilité sociale. Elle ne comprendra jamais que la protection de la vie dérange plus que sa destruction.
L’autre soir, je jasais justement avec les militantes de notre division locale de Mères au front et on se disait en riant (pour pas pleurer), à quel point on était écœurées de laver des ostis de Ziploc trop tard le soir. [...] je peux pas m’empêcher de trouver absurde qu’on s’alourdisse la charge mentale alors que chaque seconde, une industrie propulsée par un système capitaliste boulimique, pulvérise, une a à une, chacune de nos tentatives d’écobienveillances… en nous envoyant des beaux « ba-bye » par le hublot d’une navette (quand ce n’est pas d’un sous-marin).
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