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Japon, 11 mars 2011: la catastrophe en chaîne
Augnedre, Marie  
Pelletier, Philippe  
Scoccimarro, Rémi  
  • Éditeur : Belles Lettres (Les)
  • Collection : Japon: série études
  • EAN : 9782251722146
  • Code Dimedia : 63072214
  • Format : Broché
  • Thème(s) : SCIENCES HUMAINES & SOCIALES
  • Sujet(s) : Histoire générale
  • Pages : 280
  • Prix : 35,95 $
  • Paru le 28 mai 2016
  • Statut : Arrêt de commercialisation
  • Code de recherche: JAPM2C
  • Groupe: Sciences humaines
  • Date de l'office: Donnée non disponible
  • Langue d'origine: français
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EAN: 9782251722146

L'annonce d'un séisme violent, puis d’un tsunami, au Japon le 11 mars 2011, a surpris le monde bien plus que les Japonais eux-mêmes : l’ensemble du pays, et particulièrement la zone frappée du Nord-Est, est coutumière de ces deux événements liés. Quant aux centrales nucléaires japonaises, si elles résistent de fait plutôt bien aux secousses telluriques, leurs dysfonctionnements défrayent régulièrement la chronique depuis 15 ans, avec des accidents qui auraient déjà pu gravement dégénérer.

Pourtant l’événement du 11 mars 2011 reste particulier. Avec un tsunami géant qui a entraîné 20 000 morts, c’est la deuxième catastrophe la plus meurtrière de l’archipel depuis 100 ans, après les 140 000 victimes du séisme de 1923, et si l’on omet la Guerre du Pacifique. C’est aussi une mortalité rare pour un pays développé. Depuis cette date, le Japon n’est certainement plus le même.

Faut-il lire la catastrophe, devenue en quelques heures une catastrophe en chaîne, comme un révélateur des faiblesses structurelles de l’archipel ? S’agit-il d’un événement d’une ampleur si exceptionnelle – un des plus puissants séismes jamais enregistré sur terre – qu’aucune société, même la mieux préparée comme l’était celle du Japon, n’aurait pu y faire face ? Des dysfonctionnements avérés se sont certes produits, mais l’on a pu également constater des réussites indéniables dans la protection des populations.

Pour saisir cette complexité, comme pour tenter de comprendre ses enjeux profonds, ce livre propose une approche qui allie compréhension du rapport socio-culturel du Japon face à son milieu, explication de la nature des risques auxquels la société japonaise s’est adaptée, tableau et analyse précise de ce qui s’est passé le 11 mars 2011 et de ce qui se passe depuis dans l’archipel japonais. Ces questions sont loin de ne concerner que le Japon : elles se posent et se poseront à toutes les sociétés industrialisées qui partagent des vulnérabilités très proches.

AUTEUR(S)

Les auteurs sont géographes et tous spécialisés sur le Japon :
Philippe Pelletier (PU Lyon 2) consacre depuis plus de 30 ans sa recherche au monde des îles et à la géohistoire de l’archipel ;
Marie Augendre (MCF Lyon 2) a consacré sa thèse à la question de la coexistence avec le risque au Japon ;
Rémi Scoccimarro (MCF Toulouse 2), spécialiste des aménagements littoraux, revient d’une mission de deux mois dans les régions frappées par la catastrophe du 11 mars.




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