Imaginaire du terrain vague
Imaginaire du terrain vague
Collectif  
Lepage, Élise (Sous la direction de) 
Miron, Isabelle (Sous la direction de) 
  • Éditeur : Art Le Sabord
  • Collection : Essai
  • EAN : 9782924085448
  • Code Dimedia : 000181254
  • Format : Broché
  • Thème(s) : BEAUX-ARTS
  • Sujet(s) : Beaux-arts - Divers
  • Pages : 182
  • Prix : 29,95 $
  • Paru le 18 mars 2019
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EAN: 9782924085448

Collectif dirigé par Élise Lepage et Isabelle Miron – direction artistique et design graphique par Jean-François Lacombe

Les dernières décennies ont vu l’apparition de divers mouvements de réappropriation citoyenne et artistique du terrain vague, accroissant l’intérêt pour cet espace interstitiel. Traditionnellement lié à la photographie et à l’architecture, l’imaginaire du terrain vague se déploie maintenant dans l’ensemble du champ des arts. L’imaginaire du terrain vague s’appuie sur plusieurs réflexions dont le point culminant demeure la conférence de Ignasi de Solà-Morales, prononcée au Québec en 1994. Dirigé par Élise Lepage et Isabelle Miron, le présent ouvrage offre une traduction originale en français de ce célèbre texte et propose diverses voix et sensibilités artistiques, de l’histoire de la chanson à l’architecture, du design urbain à la littérature, qui mettent en relief la richesse et les possibilités du terrain vague dans l’imaginaire contemporain.
 

AUTEUR(S)

Élise Lepage est professeure de littérature québécoise à l’Université de Waterloo, en Ontario. Elle est l’auteure de Géographie des confins (Éditions David, 2016) et travaille présentement à un projet intitulé Du pays au paysage : la poésie québécoise en perspective depuis 1950. Dans les textes, les images et la réalité, elle s’intéresse aux espaces marginalisés et aux stratégies qui permettent de leur donner du sens. 
 
Globe-trotteuse, écrivaine, essayiste et traductrice, Isabelle Miron est l’initiatrice, avec François Thibault, du projet Récit nomade. Elle est professeure de création littéraire à l’UQAM et s’intéresse, dans la vie comme dans ses projets de création et de recherche, à l’état voyageur et aux lieux qui le suscitent, dont le terrain vague.
 
Jean-François Lacombe est créateur, chercheur et professeur à l’Université du Québec en Outaouais depuis 2005. Il s’intéresse particulièrement à l’enseignement de la pensée design, ainsi qu’au concept d’identité des lieux. Présentement inscrit au doctorat en études et pratiques des arts, il travaille à cartographier les ruines et les espaces résiduels contemporains.
 
AUTRES AUTEURS DU COLLECTIF
 
Flâneur montréalais, amateur de terrains vagues et de non-lieux, Antoine Boisclair est l’auteur du Bruissement des possibles, un recueil de poèmes publié en 2011 aux Éditions du Noroît, ainsi que d’une étude consacrée à la poésie québécoise, L’École du regard. Poésie et peinture chez Saint-Denys Garneau, Roland Giguère et Robert Melançon (Éditions Fides, 2009). Il enseigne la littérature au collège Jean-de-Brébeuf, rédige des comptes rendus pour la revue Estuaire et prépare tant bien que mal un deuxième recueil.
 
Passionnée de chansons françaises, Audrey Coudevylle-Vue enseigne la communication et l’expression française à l’UPHF de Valenciennes. Elle a achevé en 2016 une thèse intitulée « Fréhel et Yvonne George, muses contrastées de la chanson réaliste de l’Entre-deux-guerres ». Maître de conférence en littérature du XXe siècle et en cantologie (étude du genre chanson), elle poursuit ses recherches en interrogeant les liens entre littérature, chansons d’hier et chansons d’aujourd’hui. 
 
Étudiant à la Maîtrise en histoire de l’art à l’Université Laval, c’est lors d’un séminaire d’urbanisme que Benoît Durand a constaté que le terrain vague pouvait catalyser les comportements marginaux et offrir un endroit de liberté où l’on peut déroger un moment du cadre normatif de la ville.
 
D’abord danseuse contemporaine, Aline Jaulin s’intéresse peu à peu à la recherche-création et crée, en 2016, le laboratoire itinérant de recherche-création Écrire le sensible avec la géographe Élise Olmedo. Attachée temporaire d’enseignement et de recherche à l’Université Paris Diderot, elle prépare une thèse intitulée Scènes médiationnelles. Chemins et traverses dans les arts vivants au début du XXIe siècle, dont la trajectoire l’a menée jusqu’aux terrains vagues de Montréal.
 
Carole Lévesque est cofondatrice du Bureau d’étude de pratiques indisciplinées. Les questions en marge, les détournements et le croisement des méthodes se trouvent au coeur de ses investigations. Elle est professeure à l’École de design de l’UQAM, où elle enseigne la théorie et les pratiques du design.
 
Luc Lévesque est architecte, professeur en histoire et théorie des pratiques architecturales au département des sciences historiques de l’Université Laval. Membre du comité de rédaction de la revue d’art actuel Inter (Québec), il a dirigé plusieurs dossiers sur l’architecture, le paysage et les pratiques urbaines. En architecture, il a collaboré avec divers bureaux au Québec et à l’étranger, dont ceux de Lucien Kroll (Bruxelles), de Peter Eisenman (New York) et de Rem Koolhaas/OMA (Rotterdam et New York).
 
Élise Olmedo est actuellement post-doctorante au Centre Norbert Elias de l’École des Hautes Études en Sciences Sociales et au Mucem (Musée des civilisations de l’Europe et de la Méditerranée à Marseille). Son activité de chercheuse se mêle à son travail de création et inversement. La relation avec les lieux et les personnes qui s’y trouvent constitue le point de départ de toutes ses aventures, par exemple celui du laboratoire itinérant de recherche-création Écrire le sensible, créé en 2016. 
 
Écrivaine, marathonienne et doctorante en études et pratiques des arts à l’UQAM, Annie Perreault s’intéresse aux rapports à l’espace et à la création que met en jeu la pratique d’écriture vécue en parallèle avec une pratique de la course à pied. Elle a remporté le Grand Prix littéraire Radio-Canada dans la catégorie Nouvelle en 2000 et elle a été finaliste au Prix de poésie Radio-Canada en 2015. Son premier livre, L’occupation des jours (2015), a reçu une mention d’honneur du Prix Adrienne-Choquette.
 
Architecte, chercheuse et danseuse de tango, Yasmine Sinno écrit son doctorat sur le sujet du terrain vague. Elle a fait ses études en architecture, philosophie et urbanisme sur les thèmes des limites et des interstices à l’AUB à Beyrouth, puis à la Politecnico di Milano, à l’ENSA Paris La Villette et maintenant à l’ETH à Zurich.




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