Cahiers philosophiques, no 150
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À son éditeur qui le pousse à publier ses textes concernant la logique, Peirce répond en décembre 1896 : « La logique des relatifs est comme les mathématiques, la physique, en cela que chaque découverte ouvre de nouvelles enquêtes, de sorte que plus on fait de recherches, plus vite apparaissent de nouvelles découvertes. Par conséquent, espérer l’amener à un état de complétude ou d’achèvement serait chimérique. Autant espérer porter à leur terme la géométrie ou l’astronomie… ».
La reprise et le réaménagement constants de champs d’investigation aussi vastes et difficiles que la logique ou la sémiotique n’entrent toutefois pas en contradiction avec la fermeté de la démarche de Peirce, fermeté qui tient au choix du pragmatisme ou plutôt à la conception même de celui-ci. Pragmatisme dont la finalité est la recherche de la vérité : « Le scientifique comme le philosophe ne se préoccupe pas de justifier des doctrines mais de rechercher la vérité ».
Ce numéro rassemble différentes contributions de lecteurs et spécialistes reconnus de Peirce, afin de donner des voies d’entrée dans cette philosophie exigeante et complexe.
NB : Les prix indiqués sont sujets à changements sans préavis.