Malaga, pas sans mon nom
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Malaga, pas sans mon nom est une novella qui ne se perd pas dans des méandres descriptifs inutiles. On y découvre au contraire la cité hispanique par le prisme de Willy, immigré équatorien, dont la langue piquante et tranchante dresse un portrait décalé et grotesque de son environnement et de sa situation personnelle.
Les scènes s’enchaînent, offrant une galerie de portraits cyniques de losers qui nous éloigne des grandes et belles histoires ou de la grande vie que l’on s’imagine pouvoir mener dans la métropole méridionale.
Willy est une vraie plaie, toujours insatisfait, qui se comporte comme un sale gosse, avec une certaine jouissance à ne pas être du bon côté. Alors il écrit, il écrit d’une voix amère, comme une logorrhée lancinante, qui nous invite à pénétrer dans un espace où il est permis de se montrer insolent, où l’égoïsme n’est pas vu d’un mauvais œil, et où la haine devient un besoin…
NB : Les prix indiqués sont sujets à changements sans préavis.