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Machine à tricoter (La)
Écrits pour la presse
Rivaz, Alice  
Lachat, Jacob (Edité par) 
  • Éditeur : Héros-limite
  • Collection : Tuta Blu
  • EAN : 9782889550999
  • Code Dimedia : 000244783
  • Format : Broché
  • Thème(s) : LITTÉRATURE - FICTION & ESSAI
  • Sujet(s) : Littérature étrangère
  • Pages : 208
  • Prix : 33,95 $
  • En librairie le 6 août 2024
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EAN: 9782889550999

Dès le mois de septembre 1944, Rivaz écrit pour l’hebdomadaire Servir une série d’enquêtes consacrées à des métiers féminins. Elle y décrit les conditions de travail de femmes de ménage et de travailleuses à domicile dont elle rapporte les propos. Le ton de ces articles est résolument empathique : il s’agit, comme le titre de la série l’indique, de se mettre « à l’écoute de celles qui travaillent », autrement dit à l’écoute de celles dont la parole n’est guère entendue ou considérée. Rivaz ne se contente pas d’exposer des parcours de vie laborieuse de manière impartiale; elle s’implique dans le portrait des femmes qu’elle rencontre tout en donnant à voir leurs gestes et leurs savoir-faire. Elle les interroge aussi sur les aspects les plus matériels de leurs tâches (activités, emploi du temps, revenu chiffré, budget familial, etc.) en cherchant à mettre au jour la réalité matérielle de leurs métiers précaires. Une de ces enquêtes lui inspirera plus tard l’écriture d’un court récit, « La machine à tricoter », lequel donne son titre à notre volume. Paru en 1973 dans De mémoire et d’oubli, ce texte relate la rencontre bouleversante d’une travailleuse à domicile, ancienne élève de Ferdinand Hodler, à Carouge. Au terme de son récit, Alice Rivaz développe une réflexion critique sur le misérabilisme littéraire auquel succombent parfois les romanciers qui, comme elle, écrivent sur le malheur des autres.

AUTEUR(S)

Alice Rivaz (1901-1998) est une figure majeure de la littérature romande du XXe siècle. Elle est l’auteure d’une œuvre considérable, profondément enracinée dans le siècle qui est le sien. Sa place dans le monde littéraire se construit lorsqu’elle est encore employée comme secrétaire au B.I.T. Au début de la guerre, Rivaz se trouve sans emploi et, durant plusieurs années, vit des articles et des nouvelles qu’elle publie dans des journaux et des revues de Suisse romande. C’est dans ce contexte qu’elle publie ses premiers romans. En 1948, elle réintègre le B.I.T. Cette deuxième partie de sa vie professionnelle s’étend jusqu’en 1959, année où elle obtient un financement prestigieux de la fondation Pro Helvetia grâce auquel elle peut se consacrer pleinement à son travail de plume. Paraissent alors plusieurs romans, nouvelles, essais critiques et écrits autobiographiques dans lesquels Rivaz explore inlassablement les sujets qui lui sont chers : les femmes, le travail, l’amour, la solitude, la vie intérieure et la littérature. Plusieurs de ses livres ont obtenu des distinctions importantes et ont été traduits en allemand et en italien.




NB : Les prix indiqués sont sujets à changements sans préavis.