Triste jeunesse
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Dans ce roman, très justement intitulé Triste jeunesse, Mohamed Nedali dresse un portrait de la jeunesse marocaine désabusée : on ne peut pas travailler, on ne peut pas s’aimer, on est condamnés à la pauvreté et à la sou_ rance. Saïd aime Houda, Younès aime Latifa…
Dès l’évocation de ces histoires d’amour, on prévoit le drame. Celui-ci revêtira plusieurs facettes, mais aux yeux de Nedali, il est inéluctable. Sombre roman donc, mais la volonté de son auteur est claire : ce prof de lycée ne supporte plus l’état d’esprit de ces jeunes persuadés que leur sort est joué avant même qu’il ne commence. C’est un cri d’alarme mais aussi une formidable façon de leur dire que la vie ce n’est pas ça : la vie c’est un combat de tous les jours, et cela peut être une victoire.
Mohamed Nedali est né en 1962 à Tahennaoute, dans une famille pauvre du Sud marocain. Il enseigne aujourd’hui le français au lycée de son village natal. L’Aube a déjà publié, du même auteur, Morceaux de choix (2006 et l’Aube poche, 2008), qui a reçu le prix Grand Atlas présidé par JMG Le Clézio, Le Bonheur des moineaux (2009) et La Maison de Cicine (2011).
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