Histoire naturelle liv.6
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INTRODUCTION
I. - Matière et composition du livre VI, 163-220.
Le quatrième et dernier fascicule du livre VI de l’Histoire naturelle de Pline l'Ancien (§163-220) dans la Collection des Universités de France ne paraîtra assurément pas au lecteur de notre temps le résultat d'un découpage arbitraire. C'est en effet sur ce qui est pour nous le continent africain que Pline l'Ancien achève sa description de l'Asie, après avoir traité de la péninsule arabique précédée de ses annexes (§142-162), puisque dans son esprit l'Asie ne prend fin qu'au Nil. Observons, comme l'avait déjà fait Hérodote, que la Basse-Egypte, enserrée entre les bras du fleuve, se trouve dès lors dans une situation ambiguë ; et de fait, suivant en cela Timosthène, Artémidore et Isidore, Pline l'englobe en V, 47, dans une Asie qui commence à partir de la branche canopique (la plus occidentale) du Nil, pour l'exclure immédiatement après (V, 48) de ce continent, en posant comme limite occidentale de celui-ci la branche pélusiaque (la plus orientale) ! Sur l'appartenance de la Moyenne et de la Haute-Egypte à l'un ou l'autre continent, le Naturaliste ne se prononce pas explicitement, mais distingue un arrière-plan libyque ou africain à l'ouest d'un arrière-plan arabique à l'est (V, 59-61).
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