Quo Vadis?
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Rome au temps de Néron (37-68). Marcus Vinicius, neveu de Pétrone, l'un des favoris de Néron, vient de rentrer d’une campagne contre les Parthes. Il tombe amoureux de Lygie, une otage étrangère, fille adoptive d’Aulus Plautius. Mais il ne sait pas que toute la maisonnée d’Aulus, y compris Lygie, s’est convertie au christianisme. Pétrone, pour aider son jeune neveu, fait envoyer Lygie à la cour de Néron. Elle va exciter la jalousie de l’impératrice Poppée (30-65), tout en refusant les avances de Marcus, aidée en cela par Ursus, son garde du corps à la force colossale.
La nouvelle religion inquiète le pouvoir impérial qui tente d’en connaître les mystères pour déjouer tout complot. Le prince fait appel à des délateurs, comme Chilon Chilonidès, qui ont pour mission d’avertir le préfet du prétoire Tigellin des lieux de réunion des chrétiens rejoints par l’apôtre Pierre.
L’incendie de Rome accélère le cours des événements. Lygie a répondu à l’amour de Vinicius qu’elle essaie de convertir à sa foi et le peuple gronde contre Néron soupçonné d’être l’incendiaire.
Pour détourner la colère populaire, l’empereur fait arrêter les chrétiens qu’il envoie aux arènes. Lygie, offerte à un aurochs, est sauvée d’une mort atroce par Ursus. Devant le peuple qui réclame sa grâce, Néron ne peut que s’incliner. Elle retrouvera Vinicius tandis que Pierre, après avoir renoncé à quitter Rome, subit le martyre ; que Pétrone s’ouvre les veines après avoir écrit au tyran tout le mal qu’il pense de lui. Peu de temps après, une révolte militaire contraint Néron à la fuite et au suicide.
Henryk Sienkiewicz (1846-1916) est le plus grand romancier polonais du XIXe siècle. Auteur de romans historiques nationaux, il devient mondialement célèbre en 1896 avec Quo Vadis ? Il reçoit le prix Nobel de littérature en 1905.
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