Pourquoi Bologne [ancienne édition]
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Un écrivain dédoublé entre deux époques ne se sent bien dans aucune. Nous sommes à McGill en 1962 et en 2012, en même temps. Mais le problème est ailleurs : sur le campus, un psychiatre se livre à des expériences de déprogrammation sur ses patients. Nab Safi, l’oncle de l’écrivain, en sait quelque chose, mais il n’est bientôt plus là pour en témoigner. Commence alors une enquête où se télescopent les lieux, les objets, les souvenirs et les gens. Une mère du ghetto libanais joue son fils aux dés pour régler ses dettes. Une adjointe opère un ordinateur à cartes perforées. Le veilleur Diop monte la garde, les dinosaures reviennent, et un drôle de fusil décidera de l’issue des choses, si on y croit assez. Par le truchement d’une vieille photo et d’une piscine gothique, on atteindra les profondeurs traumatisantes de Ravenscrag, le manoir lugubre aux trente-six chambres.
À la fois roman de S. F. rétro et autofiction, Pourquoi Bologne est un livre sur la résilience et la littérature comme remède, sur la nécessité de raconter des histoires pour s’en sortir.
« Zapping de génie, faux roman de science-fiction, mais vrai tour de force. […] Roman onirique, plein d’humour et d’autodérision, fait d’une succession d’états altérés de la conscience, Pourquoi Bologne est aussi, au fond, une sorte de condensé de l’expérience un peu schizoïde de tout écrivain. »
— Christian Desmeules, Le Devoir
« Le second roman d’Alain Farah, Pourquoi Bologne, est un exploit en soi : un récit aussi sinueux que les circonvolutions cérébrales, qui prend néanmoins soin de ne jamais larguer le lecteur et de le garder constamment diverti. »
— Martine Desjardins, L’actualité
« Alain Farah fait sa place dans une lignée de grands écrivains braconniers de réel, menteurs pudiques, tordeurs de faits avérés. »
— Julien Lefort-Favreau, Liberté
Alain Farah est né à Montréal en 1979 de parents libanais d’Égypte. Il publie en 2004 au Quartanier un livre de poésie, Quelque chose se détache du port, pour lequel il est finaliste au prix Émile-Nelligan. En 2005, il s’installe temporairement en France, où il poursuit des études doctorales à l’École normale supérieure. À son retour au Québec en 2008, il fait paraître au Quartanier Matamore no 29, publié deux ans plus tard à Paris chez LaureLi (Léo Scheer). En 2009, l’Université McGill l’embauche comme professeur adjoint. Il enseigne la création littéraire de même que la littérature française contemporaine. En 2013, sa thèse de doctorat, consacrée à Nathalie Quintane et à Olivier Cadiot, sort en France chez Classiques Garnier, sous le titre Le gala des incomparables. Depuis 2011, il tient une chronique littéraire à Radio-Canada, à l’émission Plus on est de fous, plus on lit ! Paru en 2013 au Quartanier, Pourquoi Bologne a été finaliste au Grand Prix du livre de Montréal 2013.
NB : Les prix indiqués sont sujets à changements sans préavis.