Portraits de Gabriel Garcia Marquez
Portraits de Gabriel Garcia Marquez
Répétition et la différence (La)
Ordine, Nuccio  
Hersant, Luc (Traduit par) 
  • Éditeur : Belles Lettres (Les)
  • Collection : Hors collection
  • EAN : 9782251444505
  • Code Dimedia : 63044450
  • Format : Broché
  • Thème(s) : BEAUX-ARTS, LITTÉRATURE - FICTION & ESSAI
  • Sujet(s) : Arts, Biographie / Récit biogra., Littérature - Essai / Critique, Monographie artistique, Peinture
  • Pages : 72
  • Prix : 22,95 $
  • Paru le 26 novembre 2012
  • Statut : Disponible
  • Code de recherche: PORGGM
  • Groupe: Essais litt. / linguistique
  • Date de l'office: 22 novembre 2012
  • Langue d'origine: français
  • Traducteur: Hersant, Luc
EAN: 9782251444505

En décembre 2011 à La Havane, le peintre Franco Azzinari expose vingt portraits de Gabriel García Márquez, levant ainsi un coin du voile de mystère et de silence qui entoure le prix Nobel. Avec une grande finesse, Nuccio Ordine interroge ces vingt visages d’une seule âme qui n’est jamais ni tout à fait une autre ni tout à fait la même et montre comment cette thématique de la différence et de la répétition est au cœur du chef d’œuvre de Márquez, Cent ans de solitude.

Depuis plusieurs années maintenant, Gabriel García Márquez mène une vie très éloignée des projecteurs, des caméras et des appareils photographiques, des rendez-vous mondains, des festivals, des congrès et de tout événement public. Comme son personnage Aureliano Buendía, après s’être engagé dans tant de batailles politiques et culturelles, l’écrivain s’est enfermé dans son « laboratoire », en n’évoluant plus que dans le cercle restreint de ses proches et de ses amis les plus intimes. Et cela n’est pas seulement dû au courageux combat au corps à corps qu’il livre contre la maladie, mais également destiné à protéger son existence contre les honneurs. Il n’est pas facile, en effet, d’apprendre à cohabiter avec le succès : jour après jour, on court le risque de perdre sa vie propre, de ne plus en être le maître, de s’abandonner à une spirale où l’on finit par être lentement dessaisi de soi-même. C’est donc à dessein que García Márquez a choisi de se réfugier dans la soledad, afin de se préserver, de protéger son existence, de sauvegarder son intimité et d’éviter que des yeux indiscrets violent sa pudeur et (pour reprendre ses propres termes) le surprennent « en caleçon ». Et il l’a probablement fait en s’inspirant de ses personnages.




NB : Les prix indiqués sont sujets à changements sans préavis.