Contre la littérature politique
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Aujourd’hui, le mot « politique » est partout en littérature, peut-être au point d’en disséminer le sens et d’en atténuer la portée. C’est contre cette neutralisation que nous avons réuni quelques ami·es (et ami·es d’ami·es) parmi celles et ceux qui ont maintenu un effort pour renouveler la tension entre littérature et politique, moins comme un thème ou une position mais davantage comme une manière de faire et de défaire.
EXTRAIT
Pierre Alferi, romancier (quinze livres chez P.O.L.), traducteur, plasticien et enseignant aux Beaux-Arts, est décédé peu de temps après avoir écrit sa contribution.
Leslie Kaplan, née à New York en 1943, élevée à Paris, formée en philosophie, histoire et psychologie, publie depuis 1982 des récits, romans et pièces de théâtre chez P.O.L. Ella a reçu le prix Wepler en 2012 pour Millefeuille et le Grand Prix de la SGDL 2017 pour l’ensemble de son œuvre.
Nathalie Quintane est l’autrice à La fabrique d’Un hamster à l’école, Ultra-Proust et Les années 10.
Tanguy Viel, né à Brest en 1973, lauréat de la Villa Médicis, a publié son premier roman, Le Black Note, en 1998 aux éditions de Minuit. Il a coscénarisé le film de Louis Garrel, L’innocent (César du meilleur scénario, 2022).
Antoine Volodine se consacre depuis quarante ans à une performance littéraire qu’il nomme post-exotisme et qui comportera quarante-neuf titres, parmi lesquels Des anges mineurs, Terminus radieux, Vivre dans le feu.
Louisa Yousfi, journaliste, est l’autrice de Rester barbare (La fabrique, 2022).
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