Lettres au ciel blanc
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On entre dans Lettres au ciel blanc comme on sort de la ville, à la recherche d’un rythme plus apaisé ou d’une « autre heure du ciel ». Habité par la matérialité des choses et des discours qui nous assaillent, ce cinquième recueil d’Emmanuel Simard nous convie à l’exploration d’un nouveau souffle par lequel le langage, le territoire et la vie battraient d’un même essor. À travers des séries de poèmes en prose qu’on traverse comme un chemin parsemé de cailloux, il s’agit que le cœur persiste et « [tienne] sa place comme le feu s’installe à la tombée du jour ». Sorte de contemplation engagée du paysage et de « notre grande réserve d’étoiles », Lettres au ciel blanc se veut tout à la fois une invitation à l’élargissement intérieur et un appel fraternel aux pouvoirs de la douceur, là où « la forêt noire [nous] apprend le vertige ».
Emmanuel SIMARD détient un diplôme en arts interdisciplinaires de l’Université du Québec à Chicoutimi. Il a publié son premier recueil de poésie aux éditions Poètes de Brousse, L’œuvre des glaciers (2012), qui lui a valu le prix Découverte du Salon du livre du Saguenay–Lac Saint-Jean. Il est l’auteur de trois autres recueils chez le même éditeur dont deux sont le fruit d’une collaboration avec l’artiste en arts visuels Nicolas Lévesque.
J’ai réussi à respirer sous les pierres, à entendre l’écho des pétales. La candeur s’est infiltrée à nouveau sous mes ongles.
À nos si grandes entreprises, à nos si grandes fatigues qui ne disparaissent jamais, j’ai répondu salicorne, samare, saumon. Et un épervier a réglé le ciel.
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