Echec à la concierge

Echec à la concierge

Richaud, André de  
  • Éditeur : Arbre vengeur (De L')
  • Collection : Alambic (L')
  • EAN : 9782916141848
  • Code Dimedia : 64400084
  • Format : Poche
  • Thème(s) : LITTÉRATURE - FICTION & ESSAI
  • Sujet(s) : Littérature française, Nouvelles
  • Pages : 192
  • Prix : 9,95 $
  • Paru le 18 juin 2012
  • Statut : Disponible
  • Code de recherche: ECHCON
  • Groupe: Littérature - Revues et divers
  • Date de l'office: 18 juin 2012
  • Code DEWEY:
  • Langue d'origine: français
  • Traducteur:
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EAN: 9782916141848

Recueil de textes inédits en volume qui rassemble une lettre ouverte, une chronique et un ensemble de nouvelles, Échec à la concierge est construit comme un parcours existentiel d’André de Richaud dans le reflux de son existence, de Paris vers la Provence natale.
 
Les premiers textes sont « parisiens » et témoigne de l’alacrité et de l’humour parfois sarcastique d’un homme qui a rencontré le succès et vit aimablement parmi ses contemporains : la vie lui est facile, elle lui donne à sourire, comme en témoigne cet extraordinaire « Au lecteur qui me connaît », cinglant règlement de compte avec ces lecteurs qui sont persuadés d’avoir inspiré l’auteur parce qu’ils ont été témoins ou acteurs d’un épisode de la jeunesse de celui-ci. L’ensemble se compose ainsi :
Au lecteur qui me connaît ; Échec à la concierge ; L’étui à cigarettes ; Pour les nuits blanches (chronique).
Les textes sont ensuite un parcours dans la fiction :
nouvelles rurales, nouvelles fantastiques, nouvelles maritimes.
Puis la Provence avec La Madregalia ; La Dame blanche ; La bête ; La bague ; Histoire de rire ; Le miracle ; La maison que j’habite.
 
André de Richaud c’est tout à la fois la grâce et la malédiction. Son statut particulier dans l’histoire des lettres françaises tient à l’originalité déroutante de son talent qui ne se rattache à aucun courant, au climat ténébreux de ses livres pleins d’une sourde violence. Et au mystère des êtres.

AUTEUR(S)

André de Richaud est né en 1907 à Perpignan mais grandit à Nîmes, orphelin de père puis de mère. Au collège il rencontre Pierre Seghers et Joseph d’Arbaud. Son premier texte Vie de Saint Delteil est écrit à vingt ans. Devenu professeur de philosophie, il continue à écrire et connaît le succès dès La douleur, paru en 1930 chez Grasset (plusieurs fois réédité en Cahiers Rouges) et qui jouera plus tard un si grand rôle dans le parcours de Camus. Devenu Parisien il se lie avec Prévert, Queneau, Desnos...
 
Les années qui suivront le verront voyageur, notamment en Grèce dont il revient bouleversé. De retour en France il est accueilli une dizaine d’années par Fernand Léger. Il écrit pour le théâtre (L’Homme blanc) des romans : L’Amour fraternel, La Barette rouge, La Fontaine des lunatiques puis La Nuit aveuglante et un journal La confession publique.
 
Installé en 1950 à Paris qu’il ne quitte plus, il devient l’un des bohêmes célèbres de Saint-Germain dont il anime caves et cafés. Il cesse progressivement de publier, tenaillé par le démon de l’alcool, sans pour autant cesser d’écrire. Il obtient même le Prix Apollinaire en 1954 pour un recueil mêlant textes anciens et récents. Des amis se chargent de continuer à célébrer son œuvre et l’encouragent en l’aidant. Retiré à Vallauris, il y fait de menus travaux et rencontre des artistes. C’est le fantasque Robert Morel qui sera son dernier éditeur au milieu des années 60 avec la publication du fameux Je ne suis pas mort. Il meurt affaibli par ses années de précarité, atteint par la tuberculose, le 29 septembre 1968.




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