Ce que je sais des berges
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Le recueil collectif Ce que je sais des berges a été écrit à trois voix : celles de Joanie Lemieux, de Valérie Provost et de Camille Deslauriers. Trois autrices dont les nouvelles respectives se répondent et dont les imaginaires se confondent pour s’inspirer d’un lieu : la Pointe-aux-Anglais, au Bic, et ses alentours (Bas-du-fleuve et Rimouski).
Ce que je sais des berges raconte vingt et une histoires qui s’ancrent principalement à la Pointe-aux-Anglais, mais s’éloignent souvent du réalisme pour tanguer vers l’onirisme.
Dans une des nouvelles, un cinéaste choisit la Pointe pour réaliser un court-métrage sur le vertige du sentiment amoureux. Dans une autre, une jeune mère en dépression confie au ressac les meubles et les jouets de son bébé. Ailleurs, une jeune femme règle ses comptes avec la nuit; une femme-enfant va nourrir ses animaux mythiques sur la berge; un vieillard déménage son piano sur la grève et une étrange musicienne joue les Vexations, de Satie, toute la nuit, afin de marquer le solstice d’été. Un quarantenaire se terre dans la grotte de l’île au Massacre, où il a trouvé des livres qui l’aident à faire la paix avec le passé et ses amours.
Autant de fictions qui revisitent la Pointe pour relater ce qui s’y passe en pleine canicule ou dans l’ombre, au-delà de la flamboyance des couchers de soleil, au-delà du fleuve et du vent, au-delà de la banquise et des divers états de la brume.
Quelques textes de Ce que je sais des berges ont été publiés en revues ou dans des collectifs et l’un d’eux a été finaliste au Prix de la nouvelle de Radio-Canada.
Camille Deslauriers a publié quatre recueils de nouvelles : Femme-Boa (L’instant même, 2005); Eaux troubles (L’instant même, 2011; Prix littéraire des enseignants ANEL - AQPF 2012, catégorie "Nouvelles"); Les ovaires, l’hypothalamus et le cœur (Hamac, 2018), Eaux troubles et autres embruns (réédition augmentée, L’instant même, 2021). Elle dirige le BREF (Bureau de recherche-création sur les espaces fragmentés, www.bureaubref.ca). Elle est professeure au Département des Lettres et humanités de l’Université du Québec à Rimouski (UQAR) et membre du collectif de rédaction de la revue XYZ. La revue de la nouvelle.
Joanie Lemieux est doctorante à l’Université du Québec à Rimouski et membre du comité de rédaction de la revue XYZ. En parallèle, elle publie des textes de création en prose et en vers, notamment dans les revues Moebius, EXIT, Le Sabord et XYZ. Son premier recueil de nouvelles, Les trains sous l’eau prennent-ils encore des passagers?, a reçu le Prix de l’AQPF-ANEL 2016 dans la catégorie Nouvelles, en plus d’être finaliste au Grand prix littéraire Archambault. Certains de ses poèmes ont quant à eux été récompensés dans le cadre du Prix Geneviève-Amyot.
Valérie Provost est doctorante en lettres à l’Université du Québec à Rimouski. Elle consacre sa pratique d’écriture principalement au récit bref. Son premier livre, Dix semaines et demie, a été publié en 2018 aux Éditions Fond’Tonne. On peut aussi lire ses textes dans les revues Mœbius, Zinc, Art Le Sabord et XYZ.
NB : Les prix indiqués sont sujets à changements sans préavis.