Estuaire, no 191
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La vue du lac à l’Épaule est grandiose,
comme un rêve.
Émilie Allard écrit : « quand j’ouvre les yeux c’est devenu faux de ce côté du monde ».
En lisant les poèmes de ce cent-quatre-vingt-onzième numéro, on a l’impression de marcher à la fois dans le monde et en soi.
Ce n’est pas un rêve. Le lac est là, en nous. Pascale Bérubé s’interroge : « Est-ce que je veux être des petits bruits dans une maison ou un cri ample comme une vague? »
Chaque texte, à sa manière, opère un raccord entre la sensorialité et les affects, entre la déception et l’espoir, entre ce qui existe déjà et ce que l’on imagine.
Au plus près de ses émotions, voilà peut-être ce que c’est, un lac à l’épaule, et la marée
de haut en bas
de bas en haut.
Sous la direction de :
Directrice littéraire : Stéphanie Roussel
Comité de rédaction : Marilou Craft
Avec la collaboration de :
Poèmes : Émilie Allard; Éloïse LeBlanc & Camille Garant-Aubry; Azucena Pelland; Myriam de Gaspé; Andrea Moorhead; Bilal Moullan; Stéfanie Auger-Roy; Judith Lefebvre; Louba-Christina Michel; Alice Rivard; Nicholas Dawson
Vers l’avenir : Mikella Boucher
Traductions : Julio Cùmez par Renato Rodriguez-Lefebvre
Critiques : Monique Deland; Karianne Trudeau-Beaunoyer
Les beaux traits : Pascale Bérubé
NB : Les prix indiqués sont sujets à changements sans préavis.